19/02 : Guambe s'est renforcé au cours de ces dernières heures et a atteint le stade de cyclone. Guambe génère des vents soufflant à 130 km/h et longe les côtes du Mozambique qu'il ne devrait pas toucher directement.
D'ici à demain Guambe devrait encore gagner en puissance pour atteindre une intensité équivalente à la catégorie 2 de Saffir-Simpson (vent à 155 km/h). Le cyclone devrait par la suite incurver sa trajectoire vers le Sud-Est pour s'évacuer vers le Sud-Ouest de l'Océan Indien
18/02 : Le système 11, suivi depuis le début de la semaine, a été nommé GUAMBE, par les services météorologiques malgaches. Le système se déplace lentement vers le sud, au large des côtes mozambicaines.
Ce système devrait s'intensifier lentement dans un premier temps, puis devrait devenir un cyclone au-delà de 48heures.
En lien avec ce système même si le scénario d'un atterrissage n'est pas le plus probable, le temps restera perturbé sur les côtes sud du Mozambique et le sud du canal dans les prochains jours.
17/02: La perturbation tropicale sous surveillance dans le Canal du Mozambique s'est renforcée pour devenir une dépression tropicale. Ce matin à 4z, le centre de la circulation dépressionnaire associée, était située à environ 240 km à l'Est Sud-Est de Beira. Le système continue de s'éloigner du Mozambique sur une trajectoire orientée vers le Sud-Est. Ce phénomène pourrait être baptisé Guambe en journée ou durant la nuit prochaine.
Évoluant dans un environnement favorable, la future tempête tropicale pourrait s'intensifier de manière significative. Le potentiel d'intensification s'est nettement renforcée. Selon les données probabilistes du CMRS de la Réunion, le système a de très forte chance d'atteindre au moins le stade de cyclone tropical au cours des prochaines 48h. Il n'est pas exclu que le stade de cyclone intense soit approché voire, atteint en fin de semaine, si le cisaillement ne pose pas trop de problème d'ici là.
Concernant la trajectoire, l'incertitude est encore présente. La situation future des flux en altitude pourrait forcer le système à suivre un mouvement avec une ondulation tantôt à l'Ouest, tantôt à l'Est. En revanche, avec l'éloignement des côtes, le risque d'impact direct a nettement diminué pour les côtes du Mozambique.