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La prévision saisonnière consiste à prévoir la moyenne des paramètres météorologiques (température, précipitations) pour une échéance allant jusqu'à 6 mois, à l'échelle globale. Il ne s'agit pas de prévisions classiques (limitées à 7 jours) décrivant dans le détail des situations météorologiques : le type de temps, la température minimale et maximale et la force et la direction du vent.
La prévision saisonnière exprime le scénario le plus probable parmi trois scénarios prédéfinis: proche, en dessous ou au-dessus de la moyenne. Ce qui donne pour la température « chaud », « normal » ou «froid », et pour les précipitations, « humide », « normal » ou « sec ». On cherchera par exemple à déterminer si l'été prochain sera en moyenne chaud et sec ou froid et humide en Europe de l'Ouest.
Pour effectuer ces tendances on utilise comme pour les prévisions classiques des modèles (simulations informatiques) planétaires. Mais, ceux-ci reproduisent en plus le comportement d'autres milieux en forte interaction avec l'atmosphère, comme l'océan. La structure océanique varie beaucoup moins vite que celle de l'atmosphère. La part de prévisibilité atmosphérique à échelle saisonnière provient justement de ce qu'on retrouve dans l'atmosphère une part de la variation lente océanique. On peut retrouver alors dans l'atmosphère des conditions qui vont privilégier par exemple un passage très au nord des perturbations atlantiques, ou qui vont modifier radicalement les zones soumises à de fortes pluies dans les tropiques, ou encore qui vont générer de fortes chaleurs et sécheresses.
Les performances des prévisions saisonnières sont très variables selon le lieu, la saison et le paramètre météorologique concerné. Elles sont meilleures pour la température que pour les précipitations, et pour la température, meilleures en hiver qu'en été. Elles sont très informatives dans la ceinture inter-tropicale, sur le pourtour du Pacifique. En revanche, la prévisibilité de la température en Europe de l'Ouest sans être nulle, reste faible. Ceci est dû aux caractéristiques de la circulation générale de l'atmosphère au-dessus de l'océan Atlantique aux latitudes tempérées. Ces prévisions sont donc à manier avec prudence.
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Les tendances météorologiques détaillées pour les 6 prochains mois en Europe (source : Fredéric DECKER - La Météo.org)
- Novembre 2025 : En novembre 2025, une configuration inhabituelle se dessine avec des circulations méridiennes marquées : des courants venant majoritairement du sud, reliant l’Afrique du Nord à l’Europe de l’Ouest, et des courants nordiques s’étendant de la mer Baltique à la Turquie. Cette situation engendrera une grande douceur climatique à l’ouest, affectant les îles Britanniques, la Norvège, l’Allemagne, le Benelux, la France, la Suisse, l’Italie et la péninsule Ibérique. En revanche, un froid précoce s’installera sur la Russie. Concernant les précipitations, des conditions globalement sèches domineront de l’Espagne au nord de la France, jusqu’en Allemagne, ainsi qu’en Grèce et en Turquie. À l’inverse, des précipitations excédentaires sont prévues sur le sud du Portugal, l’Andalousie, la Norvège et la Pologne.
| Températures | Précipitations |
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- Décembre 2025 : En décembre 2025, l'Europe devrait connaître un courant océanique rapide et des conditions dépressionnaires, entraînant des précipitations abondantes et récurrentes, une douceur inhabituelle pour la saison et une forte probabilité de rafales de vent, voire de tempêtes. La plupart des régions européennes seront concernées par ces phénomènes, à l'exception possible de l'Irlande, de l'Écosse et de la Scandinavie, où des conditions météorologiques plus typiques de cette période de l'année sont attendues. De plus, le sud de la péninsule Ibérique devrait bénéficier d'un temps plus sec et conforme aux normales saisonnières.
| Températures | Précipitations |
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- Janvier 2026 : La météo de janvier 2026 semble prendre une tournure anticyclonique sur la Méditerranée, tandis qu'une dépression classique se forme entre l'Islande et les îles Britanniques. Un flux océanique, bien que moins prononcé qu'en décembre, devrait être présent à l'Ouest et au Nord de l'Europe. Cela entraînerait des précipitations fréquentes et abondantes sur les îles Britanniques, la Scandinavie, le nord de l'Allemagne, le Bénélux et la moitié nord de la France, accompagnées d'une douceur venue de l'Atlantique. En revanche, un temps sec et doux s'installerait autour de la Méditerranée. Dans les autres régions, la douceur serait également présente, mais avec des précipitations saisonnières.
| Températures | Précipitations |
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- Février 2026 : Une zone de basses pressions devrait dominer autour des îles Britanniques, tandis que l’anticyclone des Açores étendrait son influence vers l’ouest et le sud méditerranéen. Cela favoriserait des pluies plus fréquentes et soutenues sur le Royaume-Uni, l’ouest et le sud de la Scandinavie ainsi que sur la partie nord-ouest de la France. À l’inverse, un temps plus sec serait probable sur la péninsule Ibérique, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Grèce. Sur le plan thermique, des températures douces devraient envelopper la majeure partie de l’Europe.
| Températures | Précipitations |
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- Mars 2026 : Un anticyclone persistant situé entre les Açores et l’ouest de la France favoriserait un temps stable et sec depuis la péninsule Ibérique jusqu’au sud de l’Angleterre, avec un ensoleillement notable et des températures conformes aux moyennes saisonnières. À l’opposé, des systèmes dépressionnaires près de Chypre apporteraient de l’humidité et des précipitations entre la Turquie et le sud de l’Italie, tandis que les perturbations présentes entre l’Islande et la Scandinavie généreraient des pluies abondantes, en particulier sur la Norvège. Concernant les masses d’air, une fraîcheur relative toucherait le sud du Portugal, l’Andalousie et certains pays d’Afrique du Nord, alors que les régions d’Europe centrale jusqu’à la Suède et la Norvège bénéficieraient d’une chaleur excédentaire marquée.
| Températures | Précipitations |
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Prévisions pour les prochains mois ailleurs dans le monde
Dernières projections d'ensemble (moyenne de 8 modèles) concernant les anomalies de températures à prévoir pour les 7 prochains mois à l'échelle du globe. Calcul basé sur 8 modèles développés par la NOAA.
Dernières prévisions concernant les anomalies de précipitations pour les 12 prochains mois
