Des inondations urbaines et des glissements de terrain font 73 morts en Guinée et au Mali
- Catégorie : Inondations - Monde
22/08 au 06/09: le Mali a enregistré au total 42 cas d’inondation. Les régions de Koulikoro, Kidal, Nioro et le District de Bamako ont été les plus affectées.
Informations spatiales et temporelles sur l'événement
- Date de début : 15/06/2025
- Date de fin : 06/09/2025
- Pays : Guinée [Statistiques du pays]
- Continent : Afrique
- Sous-continent : Afrique équatoriale
- Localisation fine :
- Autres pays concernés : Mali
- Lat / long : 9.6450 / -13.5841
Phénoménologie de l'événement
- Origine : Hydrologique
- Aléa : Inondations et coulées de boue
- Péril : Ruissellement
- Sous-péril : Ruissellement urbain
Conséquences de l'événement
- Nbre de tués : 73
- Nbre de blessés : 253
- Nbre d'évacués : 200
- Nbre d'affectés : -
- Nbre de sans-abri : -
- Coût (en millions de $) : ND
- Gravité humaine "H" (sur 6) :
- Gravité matérielle "M" (sur 6) :
- Gravité globale (= max de H et M) :
- + d'infos sur le calcul de nos indices de gravité
Autres informations
22/08 au 06/09: le Mali a enregistré au total 42 cas d’inondation. Les régions de Koulikoro, Kidal, Nioro et le District de Bamako ont été les plus affectées.
23 personnes ont perdu la vie dans les intempéries qui ont aussi fait 34 blessés et endommagé 1.204 maisons. Cette situation touche plus de 800 ménages faisant 9.155 sinistrés.
20/08 : Un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies a frappé le secteur de Simbayah Village.Le bilan humain est lourd : deux personnes ont perdu la vie. En outre, quatre blessés ont été enregistrés, parmi lesquels une femme enceinte de sept mois. Cette dernière a été immédiatement transférée au CHU de Donka pour des soins d’urgence.
Au moins 11 corps ont été retrouvés sous les décombres à Manéah, où un glissement de terrain est survenu. On note pour le moment cinq blessés. Vers 21h, une dizaine de maisons ont été ensevelies par le sable, et mettant au piège les habitants.
D’après l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH), entre le 28 juin et le 5 août 2025, la Guinée a enregistré au moins 50 morts, 219 blessés et un disparu dus aux inondations. Les pluies intenses et continues ont provoqué l’effondrement de nombreuses habitations et laissé des centaines de familles sans abri, particulièrement dans les préfectures de Coyah, Dubréka, Matoto, Siguiri, et la périphérie de Conakry.
30 et 31/07 : Au moins 15 personnes ont été tuées et plus de 50 familles déplacées après des semaines de pluies torrentielles qui ont déclenché des inondations généralisées dans la capitale guinéenne, Conakry. Les responsables des urgences ont signalé que 138 maisons avaient été endommagées à travers la ville, certains quartiers étant presque inaccessibles en raison des débris et des routes gorgées d’eau.
Plusieurs bâtiments se sont effondrés pendant les pluies torrentielles, piégeant les habitants dans les eaux de crue, ont indiqué les médias locaux et des témoins.
La municipalité de Matoto, la plus grande de Conakry, a également beaucoup souffert, avec au moins cinq décès signalés après l’effondrement de deux maisons.
Les précipitations enregistrées à Conakry mercredi soir ont atteint 70,8 mm, selon les services météorologiques nationaux.
Au moins 15 personnes ont perdu la vie dans un glissement de terrain le mercredi 20 août 2025 en périphérie de Conakry, la capitale guinéenne, a annoncé jeudi 21 août une source hospitalière à l’Agence France-Presse (AFP). L’armée et la protection civile fouillent les décombres jeudi après-midi, à la recherche de survivants et d’autres victimes.
Le glissement de terrain a eu lieu mercredi soir dans la commune de Manéah, en périphérie de la capitale, après de fortes précipitations.
Une cinquantaine de décès dus aux intempéries
Au moins dix blessés ont été secourus et amenés à l’hôpital de Coyah, une ville voisine, a indiqué l’Agence nationale de gestion des urgences et des catastrophes humanitaires (ANGUCH).
« D’importants moyens logistiques ont été déployés pour appuyer les opérations de secours, menées en étroite collaboration avec les habitants du quartier, qui orientent les équipes vers les zones les plus à risque », a déclaré le ministre de l’Urbanisme, Mory Condé.
Les glissements de terrains sont fréquents en Guinée pendant la saison des pluies qui s’étend de juin à septembre, aggravés par une urbanisation désordonnée sur les flancs de montagnes et dans les zones inondables.
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