Quatre secousses sismiques se sont produitent en moins d'une semaine, entre Monaco et Menton. Les trois séismes légers (entre 2,3 et 2,8 de magnitude), ressentis dans la zone, surviennent seulement cinq jours après celui qui a touché Menton, la semaine dernière (magnitude 3).

S'agit-il d'une série, qui pourrait éventuellement se poursuivre ? Hier, l'unité de recherche Géoazur, qui étudie ces nouvelles secousses, n'avait pas encore précisé leur origine.

D'parès les sismologues, il n'est pas exclu que ces nouveaux séismes soit des répliques de la secousse de dimanche. Une réplique peut être aussi forte que la secousse initiale et intervenir plusieurs jours après. Mais il ne faut pas tirer de conclusions et penser que les tremblements de terres font continuer, le phénomène peut tout aussi bien s'arrêter dès à présent.

Mais une telle fréquence de secousses n'est pas exceptionnelle. En effet, entre les littoraux piémontais et azuréens, il peut survenir 200 secousses de plus de 2 de magnitude par an. La plupart sont en mer, c'est pourquoi elles ne sont pas ressenti.

Cette répétition peut s'avérer être une bonne nouvelle car cela libère l'énergie qui s'accumule dans les failles. Il vaut mieux que cette énergie se libère en plusieurs petits séismes qu'en un seul de plus forte magnitude.

Pour autant le risque d'un séisme de grande ampleur n'est pas nul sur le littoral azuréen. Entre les mouvements souterrains venant de l'Afrique, de l'Italie ou des Alpes, l'énergie accumulée sous les sols du département est puissante. En 1963, un séisme de magnitude 6 a été identifié au large de la Corse. Et en 1887, des secousses estimées à 6,5 avaient coûté la vie à 8 Français et 630 Italiens.

L'origine des nouvelles secousses devrait être connue bientôt. Hier, une rumeur courait, selon laquelle elles seraient dues à une opération de déminage, au large de Roquebrune. Démentant cette information, Géoazur assure qu'il s'agissait bien d'un séisme.

Source : Géoazur, Maville