Importante sécheresse dans plusieurs pays d'Afrique Australe

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23/04 : Une période de sécheresse prolongée en Afrique australe au début de l’année 2024 a brûlé les récoltes et menacé la sécurité alimentaire de millions de personnes. La sécheresse a été alimentée en grande partie par le phénomène El Niño en cours, qui s’est déplacé Régimes pluviométriques pendant la saison de croissance.

De fin janvier à mi-mars, certaines parties de l’Afrique australe ont reçu des la moitié ou moins de leurs précipitations habituelles, selon les chercheurs de l’Université Centre des risques climatiques (CHC) à l’Université de Californie à Santa Barbara. Le mois de février 2024 a été particulièrement sec. La carte ci-dessus montre la quantité de pluie au cours de ce mois, en pourcentage de la normale (de 1981 à 2024).

Février 2024 a été le mois de février le plus sec dans l’enregistrement de données sur 40 ans pour d’une zone couvrant une grande partie de la Zambie, du Zimbabwe, du sud-est de l’Angola et du nord du Botswana.

Les conditions de sécheresse sont survenues à un moment critique où les cultures ont besoin d’un approvisionnement en eau suffisant pour croître et produire des céréales. L’insuffisance des pluies et les températures élevées ont entraîné des mauvaise récolte dans plusieurs pays. À la fin du mois de février, les cultures de maïs avaient flétri et étaient mortes le 1 million d’hectares dans le centre et le sud de la Zambie, soit près de la moitié de la superficie cultivée en maïs du pays.

La période de sécheresse a également touché le bétail. Plus de 9 000 Décès de bovins ont été signalés au Zimbabwe, et plus de 1,4 million de bovins sont considérés comme présentant un risque élevé de sécheresse et de décès en raison du manque de pâturages et d’eau.

24/03 : Le Malawi a besoin de 200 millions de dollars en aide alimentaire pour répondre aux besoins de millions de ses citoyens qui risquent la famine, en raison de l’impact de la sécheresse liée au phénomène climatique El Nino.

Le président Lazarus Chakwera a déclaré l’état de castatrophe naturelle dans 23 des 28 districts du pays d’Afrique australe, résultat d’une évaluation gouvernementale des dégâts sur les terres agricoles aggravés par El Nino. Outre des précipitations tardives et irrégulières, ces districts ont été confrontés à des pluies insuffisantes, à des inondations et à des périodes de sécheresse prolongées, ce qui a gravement nui aux cultures et perspectives de production alimentaire.

Près de deux millions de ménages agricoles ont été touchés et que 749.113 hectares de maïs – 44,3% de la superficie cultivée au niveau national – ont été endommagés».

Le président a estimé qu’environ 600'000 tonnes de maïs, d’une valeur d’environ 200 millions de dollars, seraient nécessaires pour répondre à la gravité de la situation dans le pays.

La Zambie, voisine du Malawi, a notamment déclaré fin février une «catastrophe nationale», au vu de son secteur agricole dévasté, affectant plus d’un million de foyers selon son gouvernement.

Le Zimbabwe a enregistré environ 9 000 décès de bétail liés à la sécheresse et plus de 1,4 million d’autres seraient à haut risque en raison du manque de pâturages et d’eau. Le phénomène météorologique El Niño a entraîné des régimes de précipitations irréguliers dans tout le Zimbabwe, entraînant de mauvaises récoltes généralisées et des pénuries d’eau.

01/01 : Le gouvernement zambien a déclaré l’état de catastrophe et l’état d’urgence pour permettre une réponse rapide à la sécheresse prolongée, qui menace la sécurité alimentaire nationale et les pénuries d’électricité

Le président Hakainde Hichilema a déclaré que la décision avait été prise à la suite d’une évaluation de la sécheresse prolongée, qui a touché 84 des 116 districts du pays. 

Uune évaluation menée a révélé qu’environ 1 million d’hectares sur les 2,2 millions d’hectares de terres agricoles plantés ont été touchés par la période de sécheresse, affectant plus d’un million de ménages agricoles.

Le gouvernement, va également mettre en œuvre des mesures d’importation d’électricité et de rationnement alors que le pays est confronté à un déficit d’électricité de 430 mégawatts, qui pourrait atteindre 520 mégawatts d’ici décembre 2024.